Bonjour à tous,
En France et plus spécifiquement dans l'Hérault, les directions d'écoles et/ou d'établissement du second degré frôle l'épuisement et l'agacement face au contexte de sortie progressif de confinement et aux réorganisations successives qui doivent être réalisées, et qui font suite à des prescriptions nationales pas toujours stabilisées et sujettes parfois à des contradictions entre les textes officiels publiés et les discours portés par les autorités.
Par ailleurs, les enseignants sont en difficulté conceptuelle pour envisager une rentrée en septembre pour laquelle ils conduiraient des enseignements et des dispositifs différents de "d'habitude".
Directions et enseignants ont consciences des lacunes accumulées par de nombreux élèves durant le confinement et de la nécessité de les accompagner fortement dès la rentrée de septembre mais il conçoivent très difficilement de remettre en cause leurs organisations habituelles et demandent aux inspecteurs d'académie de leur donner des moyens en plus, de manière à ne pas devoir rediscuter la distribution des moyens à leur disposition dans la marge d'autonomie des établissements.
En école, c'est autour des RASED, postes d'enseignants spécialisés hors la classe, que se cristallisent la demande toujours formulés en moyens supplémentaires hors "l'ordinaire" de la classe.
Comme certains pourraient le dire "on est pas encore sortis de l'Auberge!"