L’organisation de la participation
4.7 Rallier les parties prenantes par sa gestion |
Les gestionnaires recherchent certes une participation optimale des membres du personnel aux actions découlant des décisions prises dans l’établissement. Toutefois, pour que ceux-ci prennent part à l’action décidée ne doivent-ils pas estimer être partie prenante d’un collectif d’actrices et d’acteurs (équipe-cycle, équipe-école, comité…) concerné par la décision? N’ont-ils pas aussi à estimer pouvoir retirer une part des bénéfices escomptés de ces actions pour leurs élèves et pour eux-mêmes ou même pour leur collectif d’appartenance? Plus fondamentalement, n’ont-ils pas à se sentir interpellés d’une façon ou d’un autre en tant que partie prenante des décisions : être informé, être consulté, être considéré dans une codécision, décider?
Ces questions et plus particulièrement celle relative au processus de décision se rapportent à un mode de gestion particulier, celui de la gestion participative. Le degré ou le niveau de participation du personnel varie selon le style de gestion des dirigeants, le contexte, le degré d’implication du personnel et le partage ou la répartition du pouvoir. |
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La gestion participative est, avant tout, une autre façon de penser l’organisation, la voir comme un construit d’actrices et d’acteurs en constante évolution; des actrices et des acteurs qui aménagent un ordre particulier d’instant en instant. C’est une approche d’administration qui incite les actrices et les acteurs de l’organisation à s’engager dans ses processus de gestion, en les associant à la compréhension des situations, à la prise de décision et à l’évaluation.
À travers la gestion par les résultats et la recherche de la qualité des services publics, dont ceux de l’éducation, les gestionnaires sont invités à passer d’une « gestion réactive à une gestion proactive » (Rapport du Vérificateur général du Québec, 1999, rapporté par Mazouz, Leclerc, 2008) où « l’ajustement mutuel devrait être facilité par la distribution du pouvoir » (Mazouz, Leclerc, 2008, p. 244). Un rapprochement entre la décision et l’action est recherché, car cette proximité apparaît comme un gage de qualité.
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Participation à la réussite éducative Il est reconnu que la finalité de l’établissement est la réussite éducative; une réussite non pas en fonction de strictes cibles de résultats quantitatifs à atteindre plus ou moins imposées, mais une réussite relative à la mission attribuée à l’école et interprétée selon son projet éducatif; une mission qui fait sens pour les actrices et les acteurs de l’école et de sa communauté. Autour de cette large visée, ils pourront :
Organiser la participation autour de la réussite éducative, c’est assurer une traduction des aspirations des actrices et des acteurs dans les décisions de finalités de l’établissement; des finalités auxquelles ils se rallieront en s’attribuant, à travers leurs actions, un rôle dans la poursuite de la réussite visée pour leurs élèves. |
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