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Des finalités à conscientiser pour s’organiser

Titre du livre 1

Site: Pilotage de l'établissement
Contenu: Pilotage de l'établissement
Livre: Des finalités à conscientiser pour s’organiser
Imprimé par: Visiteur anonyme
Date: samedi 23 novembre 2024, 13:58


                                                

2.1  Piloter pour s’organiser autour de finalités

L’accroissement de la solidarité est la seule chose qui permette l’accroissement de la complexité.

Edgar Morin


L’établissement fait et devient

Nous associons le pilotage à une recherche d’efficacité de l’action produisant des résultats les plus rapprochés possible des intentions : une action efficace est une action dont les résultats obtenus sont proches des résultats attendus. Cette vision du pilotage est fondée sur le postulat que toute action est intentionnelle, et ce, même si souvent cette intention demeure largement implicite.

Sans finalité, il n’y a pas d’actions organisées, il n’y a qu’une série de gestes épars. La finalité donne une existence et une consistance à l’action, elle permet aux actrices et aux acteurs de l’organiser. Par extension, nous pouvons affirmer que la finalité donne une existence et une consistance à une organisation, tel un établissement d’enseignement. L’organisation est avant tout un aménagement d’actions en fonction de finalités. Edgar Morin, 1977, reprend cette idée en utilisant le néologisme « organisaction ».

Nous vous proposons de voir l’établissement comme un système produisant un service éducatif pour ses élèves, leur famille et sa communauté d’appartenance. Il existe en tant qu’entité d’action organisée autour de finalités et il agit dans un environnement en fonction de ces finalités.

En tant que créature d’un ministère, l’établissement s’organise autour de grandes finalités pour lesquelles elle a été créée et pour lesquelles des ressources lui sont octroyées. Si nous lui reconnaissons la capacité de se comporter en fonction de ces premières finalités qui lui sont « injectées », nous lui reconnaissons surtout, à travers son organisation, la capacité de les traduire et d’articuler elle-même ses propres finalités, ses projets, ses intentions (Le Moigne, 1984). Non seulement l’établissement fait, mais surtout, il devient en fonction d’un futur qu’il recherche. Une organisation transforme et se transforme, produit et se produit, relie et se relie, maintient et se maintient. (Morin, 1977).

 

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Le faire et le devenir de l’école sont les fondements de son organisation et s’y manifestent selon différents niveaux de complexité.

Les niveaux de complexité de l’école en tant qu’entité organisée et organisante


 

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L’école organisée, organisante et apprenante

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L’organisation, c’est le fait d’injecter de l’activité finalisée dans quelque chose qui n’a pas de sens a priori, et de donner du sens à ce quelque chose par cette activité organisatrice, qui passe obligatoirement par l’information, la communication et la mémorisation.  (Genelot, 2001, p. 119)

[…] de ce fait, piloter un système organisé ne consiste pas tant à activer ses structures qu’à gérer dans le temps l’évolution de telles structures. Connaître le système, ce n’est plus seulement connaître son armature, c’est surtout repérer son projet, c’est-à-dire, en partant de son histoire, identifier son avenir.  (Boutinet, 2003, p. 157)

  

 

Des finalités à arrimer

L’établissement est un tout qui comporte des parties : les classes, les cycles, les services, le secrétariat, les comités, la conciergerie, la direction… il est une organisation d’organisations, une organisation dans laquelle chacune des organisations qui la compose s’organise pour répondre et s’adapter à sa propre situation (Boyer, 2000). Cette conception fait apparaître que le processus de finalisation ne concerne pas uniquement l’établissement en tant que tout, mais aussi chacune de ses composantes. Si les actions de l’établissement sont intentionnelles, les actions de ses parties, des classes, des services, des comités… sont aussi intentionnelles. L’enjeu du pilotage est de veiller à ce que l’ensemble des intentions, celles du tout qu’est l’établissement, déclinées dans une mission, un projet éducatif, un plan d’action… et celles de ses parties, déclinées en objectifs, cibles…, soit cohérent.

Une illustration caricaturant les incohérences du processus de finalisation d’une organisation

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Le pilotage de l’établissement doit assurer que :

Les finalités, non seulement de l'établissement (projet éducatif, plans...), mais aussi de chacune de ses parties (objectifs, opérationnels, cibles...) soient bien définies

Qu'est-ce que nous visons par nos actions d'école?

Qu'est-ce que vous visez par vos actions de classe, de services...?

Les finalités des parties et de l'établissement soient congruentes les une aux autres, et ce, tout en assurant qu'une latitude suffisante leur soit accordée afin qu'elles puissent se fixer des objectifs en fonction de leur propre situation

En quoi vos visées de classe, de cycle, de comité... rejoignent-elles nos visées d'école?

En quoi apportent-elles réponse à votre situation de classe, de cycle, de comité...? 

 

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L’établissement est un système finalisé, une organisation d’organisations

Dans cette organisation d’organisations qu’est l’établissement, les finalités du tout (l’établissement) et des parties (les cycles, les classes, les départements, les comités…) s’articulent les unes par rapport aux autres à travers des rapports hiérarchisés. Ces finalités doivent être suffisamment congruentes les unes aux autres pour assurer l’efficacité de l’établissement au regard des résultats recherchés, laquelle efficacité du tout s’appuie sur l’efficacité des actions de ses parties au regard de leurs propres résultats.

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2.2  Piloter c’est questionner les finalités des actions

Par le sous-système de finalisation, au nom des missions qui lui sont confiées, l’établissement s’organise à partir d’un processus de transformation de ses finalités par lequel elles sont déclinées en vision, orientations /objectifs stratégiques et objectifs opérationnels. En fonction d’une compréhension de sa réalité, ces constituantes du sous-système sont explicitement nommées et articulées les unes par rapport aux autres dans un ensemble cohérent. Cette articulation s’ouvre sur une perspective stratégique du devenir à long terme de l’établissement et se referme sur des dimensions opérationnelles et tactiques liées aux actions exécutées. Au bout du compte, à partir des objectifs nommés, les actions s’opérationnalisent en vue de produire les résultats souhaités. Du stratégique à l’opérationnel, le sous-système de finalisation génère des actions menées en fonction d’intentions connues et reconnues.  En d’autres mots, les extrants du sous-système de finalisation sont les finalités des chacune des actions menées par les actrices et les acteurs de l’établissement: des actions finalisées.

Les actions menées dans l’établissement sont finalisées, leurs intentions sont connues, reconnues et reliées les unes aux autres à l’intérieur de stratégies explicites.

Des exemples :

  • Quelle est l’orientation stratégique du préscolaire dans le parcours d’apprentissage visé pour les élèves dans l’école? Quels sont ses objectifs de l’année en littératie ?
  • Quel est l’apport stratégique du système disciplinaire dans l’environnement éducatif recherché dans l’école?
  • Quels sont les objectifs des mesures de sorties de classes appliquées à Thomas cette semaine ?
  • Quelle est l’orientation stratégique des activités d’évaluation des apprentissages au regard des visées formatives et sommatives recherchées par l’école à propos de ces activités?
  • Quels sont les objectifs des activités d’évaluation pour la leçon trois ?

 

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La préoccupation fondamentale du pilotage de l’établissement est la régulation des actions afin qu’elles produisent les résultats recherchés, que l’état de situation obtenu se rapproche de l’état de situation souhaité. Dans cette perspective de régulation, le pilotage du processus de finalisation se doit d’être continu. Trop souvent, il se restreint à une seule étape initiale d’énonciation de finalités, dont le projet éducatif, accompagnée de la rédaction d’un cadre d’opérations souvent sous la forme d’un plan à partir duquel les actions sont organisées. Comme Mintzberg (1994) l’indique, la stratégie devient la conséquence du plan à opérer alors qu’au contraire le plan devrait être le point de départ d’une stratégie qu’on sera adaptée selon les résultats obtenus et l’évolution des situations. Cette adaptation se fera à travers une veille stratégique (Boyer, 2009) par laquelle, à partir d’indicateurs conséquents des objectifs[1], les finalités sont continuellement actualisées. Ainsi vu, le sous-système de finalisation avec ses visées stratégiques, ses projets, et ses objectifs indiqués dans des plans permet certes aux actrices et acteurs d’organiser l’action, mais surtout il leur permet d’apprendre à l’organiser au plus près de leur réalité et des résultats produits : des démarches de finalisation pour agir, mais surtout pour développer la capacité à agir.  

1 La veille stratégique et la notion d’indicateur sont abordées dans le module sur la veille stratégique.    

Un pilotage selon une telle conception interroge continuellement ce qui est réalisé et obtenu partir de ce qui était prévu :

 



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Le pilotage du sous-système de finalisation pour s’organiser et apprendre à s’organiser

Ainsi, à partir d’un questionnement continu sur les résultats et de façon ultime, sur les apprentissages des élèves, les pilotes aident l’école à apprendre à s’organiser et aident ses parties (les classes, les cycles, les départements, les comités…) à apprendre à contribuer avec efficacité au devenir de l’école recherché. 

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Des repères pour guider le pilotage

Nous l’avons indiqué : le processus de finalisation est inhérent à toute organisation, à tout établissement. Les actions organisées sont nécessairement intentionnelles. L’enjeu en modélisant comment des intentions peuvent s’articuler dans un établissement pour orienter ses actions est, avant tout, d’offrir à leurs pilotes des repères pour agir avec pertinence; des repères pour alimenter les constantes préoccupations envers l’optimisation non seulement de la réalisation des actions organisées (le faire), mais surtout de leur caractère organisant en vue d’optimiser les résultats obtenus au regard des résultats désirés (le devenir).
Cela étant dit, l’idée n’est pas d’introduire de façon mécanique chacune des composantes du système de finalisation telles que présentées ici en tant qu’instruments de management. Évitons l’erreur, trop souvent commise avec ces notions de management et les instructions qui les accompagnent, de prendre ces propositions comme des recettes à appliquer mécaniquement. Nous présentons des repères qui, interprétés selon la culture et les usages, pourront aider à orchestrer le pilotage des processus de finalisation des acteurs (individus, groupes, instances). Si les recettes et même les ingrédients peuvent varier, au final, c’est la qualité des actions intentionnelles accomplies dans l’établissement qui est le plat de résistance à concocter, un plat à déguster par les élèves.

 

 

2.3  Piloter de la mission aux objectifs

Les finalités se déclinent sous différentes composantes selon l’ampleur qu’elles couvrent dans le temps et dans l’organisation. Ces composantes sont : la mission, la vision, les orientations stratégiques et les objectifs.

 

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La mission : l’appel [1]

La mission est l’affirmation de la vocation primordiale reconnue à l’organisation, de sa raison d’être: Pourquoi sommes-nous en action? (Johnson, Scholes, Fréry, 2000). Dans une organisation publique comme l’école, la mission est une obligation de servir la société, les citoyennes et les citoyens (Mazouz, Leclerc, 2008). En matière de pilotage, la mission est une intention globale qui énonce le sens de l’action dans deux dimensions :

  • la signification de l’action, cette signification suscitant l’engagement des actrices et des acteurs;
  • les sens des actions indiquant une direction vers laquelle les actrices et les acteurs s’orienteront.
Cet appel à une action orientée est source d’identité personnelle et d’appartenance collective.
Pourquoi sommes-nous en action?

[1]-La notion de mission telle qu’employée ici se rapporte à l’organisation dans son ensemble, à sa vocation en tant qu’institution en réponse à un besoin et à des attentes sociales. Cette notion prend une signification opérationnelle lorsque, dans une « lettre de mission » adressée à un individu et même à un groupe donné, des objectifs et des spécificités d’opération sont indiqués.

Comme la raison d’être justifie la légitimité de l’organisation, celle-ci doit être arrimée au plus juste avec les besoins et attentes à satisfaire auprès de la population par l’intermédiaire des stratégies et des structures d’offre de cette première. (Mazouz, Leclerc, 2008, p. 262)

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La vision : le rêve

La vision est la traduction des finalités en une image qui permet de projeter l’organisation dans le futur. La phrase célèbre de Martin Luther King : « I have a dream » contenue dans son discours du 28 août 1963 sur le Mouvement pour les droits civiques est une illustration d’une vision qui a inspiré toute une population à agir : le rêve d’une vie quotidienne sans discrimination dans les autobus, à l’école, au travail…

« En parlant comme il l’a fait, il a éduqué, il a inspiré, il a guidé non pas simplement les gens qui étaient là, mais les gens partout en Amérique ainsi que les générations à venir. » (Paroles de John Lewis, député américain, rapportées dans Wikipédia, consulté le 9 octobre 2011- http://fr.wikipedia.org/wiki/I_Have_a_Dream)

Pour une école, il s’agit d’énoncer comment elle pourrait se vivre dans le futur, ce qu’elle deviendrait et ferait si ses aspirations se réalisaient.

 

Que voulons-nous devenir?

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Les objectifs stratégiques : les orientations [1]

La mission et la vision se rapportent aux aspirations à propos du devenir de l’école. Pour se matérialiser, ces aspirations devraient se traduire dans des actions sur sa réalité. Mais celle-ci est complexe, incertaine, et le fruit de la rencontre d’une multitude de circonstances difficiles à discerner. Afin de choisir avec pertinence les actions, une analyse de situation est nécessaire pour s’en donner une image la plus juste possible. De cette analyse sont repérés des facteurs limitatifs. Ces facteurs sont reconnus limitatifs, car leur carence limite l’apport d’un ensemble d’autres facteurs au développement de l’établissement, exemples : un climat de travail freinant la collaboration à l’amélioration des pratiques, des difficultés en lecture qui impactent les apprentissages dans l’ensemble des matières, des pratiques d’évaluation des apprentissages qui n’alimentent pas la réflexion sur les enseignements…   

Lorsque l’établissement peut avoir un impact sur ceux-ci, ils y deviennent des facteurs stratégiques, car leur transformation peut avoir un effet levier sur un ensemble d’autres facteurs déterminants. Des facteurs qui, contrôlés « de la bonne façon, à la bonne place, et au bon moment » (Payette, 1993, p. 283), permettraient l’émergence d’une nouvelle configuration de circonstances propices à un développement se rapprochant des aspirations sur le devenir de l’établissement. Sur le plan du processus de finalisation, ces facteurs peuvent être traduits en orientations stratégiques qui deviennent des repères vers lesquels les actions seront orientées : assainir le climat de travail; augmenter les compétences des élèves en lecture; revisiter les normes et modalités d’évaluation afin que les informations évaluatives produites servent la réflexivité sur les pratiques.

Où voulons-nous aller?

[1] Il est à noter que plusieurs écoles ajoutent à la mission, à la vision et à l’orientation, des énoncés de valeurs. À titre de composantes complémentaires, les valeurs peuvent permettre d’apporter des précisions aux énoncés de finalités d’une organisation et de mieux éclairer les choix d’actions à la lumière de ces jugements de normes. Dans notre propos sur les finalités de l’école, nous ne les avons pas retenues afin d’éviter les ambigüités au regard de leur apport dans le système de finalisation. En effet, une place prépondérante, souvent exclusive, a souvent été accordée aux valeurs dans le projet éducatif d’écoles québécoises. À notre avis, on créait ainsi une confusion entre des énoncés de valeurs, servant à juger des normes sociales recherchées dans l’école et des énoncés fondamentaux de mission, de vision et d’orientation précisant les finalités d’actions et encadrant leur organisation.

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De la stratégie à la tactique et aux opérations

Les objectifs opérationnels

Les finalités se déclinant en mission, visions et objectifs stratégiques se rapportent aux intentions stratégiques de l’action relatives « à l’état futur souhaité, aux aspirations de l’organisation » (Johnson, Scholes, Fréry, 2000), et ce, en fonction d’une compréhension de la situation : la bonne orientation fondée sur la bonne compréhension de la situation. Ces intentions stratégiques sont de longue portée dans le temps et précisent les directions que prendront les combinaisons d’actions. Par contre, avant de passer à ces actions, il faut bien choisir chacune d’elles qui, dans un temps court, devrait produire un résultat circonscrit : la bonne action et le bon résultat. Ce choix d’action marque le passage des intentions stratégiques aux intentions tactiques ou opérationnelles relatives à des choix à portée restreinte dans le temps et se rapportant aux modalités d'action à mettre en place pour atteindre un résultat rapproché. Ces intentions sont formulées en termes d’objectifs opérationnels de résultat à atteindre ou de processus à activer.[1]


Que voulons-nous faire et quels résultats voulons-nous obtenir?

[1] Nous présentons les objectifs comme une indication d’actions. En cela, nous nous distinguons des invitations à décrire, dans l’énoncé de l’objectif et de façon spécifique et mesurable, ce qui est à changer ou ce qui est à obtenir. Selon notre point de vue, l’exercice de formulation des objectifs, qu’il comporte ou non de telles spécifications, doit davantage être un effort de mobilisation et d’expression collectives permettant une coconstruction de significations collectives aux opérations à mener qu’un devoir de formulation selon des normes opérationnelles précises. Nous considérons qu’à partir d’un énoncé signifiant pour eux, les actrices et les acteurs (individus ou groupes) seront en mesure, par la suite, d’y apporter les précisions utiles dans une formulation subséquente d’indicateurs et de cibles. Il est important de rappeler que la stratégie s’élabore chemin faisant. Les objectifs sont avant tout des unités de signification en coconstruction constante autour desquelles une organisation, avec ses exigences de rigueur, prendra forme. Nous reviendrons sur cet ensemble d’objectifs, d’indicateurs et de cibles dans le module sur la veille.

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Les choix tactiques ou opérationnels, de la « bonne chose à faire », sont les dernières composantes du système de finalisation à piloter : la dernière transformation des finalités après qu’elles soient déclinées en mission, vision et objectifs stratégiques. Par la suite s’ouvrent l’opérationnalisation des actions et leur gestion à travers les plans, la réalisation et le contrôle. S’ajouteront, comme opérations de pilotage, les interventions suscitant l’évaluation.

Lorsqu’une direction intervient, à partir des énoncés de mission de l’établissement, dans le processus de transformation des finalités de l’école en vision, orientations stratégiques et objectifs, les interventions de pilotage veillent à ce que ces composantes se fondent sur une bonne compréhension de la réalité de l’école et assurent la pertinence des orientations établies : les bonnes orientations. Dans cet exercice de vigilance, une direction se réfère continuellement aux résultats obtenus afin de les questionner au regard des énoncés d’objectifs et d’orientation. Ainsi, à partir d’un questionnement continu sur les résultats et, de façon ultime, sur les apprentissages des élèves, cette direction aide l’école à apprendre à s’organiser en tant que tout et aide ses parties (la classe, le cycle, le département, le comité…) à apprendre à contribuer avec efficacité au devenir recherché de l’école.

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Un leadership pour la vision

Les directrices et les directeurs d’établissement, par le leadership qu’ils exercent, jouent un rôle de premier plan dans l’articulation de ses finalités et de chacune de ses parties : la classe, les cycles, les comités… Ils sont non seulement des individus contribuant aux actions, des coopérateurs au service de la réalisation d’objectifs communs et des chefs compétents qui favorisent une organisation des ressources pour atteindre des objectifs prédéterminés, mais ils peuvent surtout être des pilotes qui catalysent les engagements dans la poursuite d’une vision collective suscitant, selon Collins (2003) une recherche conjointe et durable d’excellence.

Consulter :

Une présentation sommaire des scénarios à l’adresse suivante :

http://www.oecd.org/edu/school/quelavenirpournosecoles.htm

Une présentation élaborée des scénarios à l’adresse suivante[1] :

http://www.oecd.org/fr/edu/scolaire/1840081.pdf

Selon vous, le futur de votre école pourrait s’inscrire dans laquelle de ces visions?

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Contribution des participantes et praticipants

Vous êtes invités à commenter et enrichir les documents par vos commentaires, des observations sur votre pratique et votre contexte de pilotage.